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Chénopode bon-Henri
(Chenopodium bonus-henricus)

Famille des Chénopodiacées
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Recette

chénopode bon-Henri

Cueillette : feuilles, avril-novembre
                   inflorescences, juillet-septembre
                   graines, août-octobre

Si les feuilles peuvent être ramassées tout au long de la vie de la plante, il ne faut récolter les inflorescences que lorsqu'elles sont jeunes et suffisamment tendres pour être facilement cueillies entre le pouce et l'index car leur axe devient rapidement trop dur. Les graines ne sont pas grosses, mais leur production est abondante. Elles se libèrent aisément avec les doigts et se nettoient sans difficulté par vannage.

Habitat : décombres, bords des chemins, abords des chalets d'alpages et des habitations, reposoirs-lieux fumés.

Particularités de la plante :
- vit surtout en montagne,
- feuilles triangulaires au toucher farineux,
- appelé aussi épinard sauvage,
- les feuilles sont plus ou moins en forme de patte d'oie (d'où le nom de la plante, du grec "chên", oie et "podion", patte). "Bon" rappelle que cette plante fut jadis consommée comme légume ;
- forme parfois des colonies très importantes.

Propriétés médicinales : émollient et légèrement laxatif.
En usage externe, on confectionne avec ses larges feuilles des cataplasmes émollients et résolutifs.

Toxicité : tout comme chez l'épinard, les oxalates solubles des chénopodes se montrent irritants et il faudra éviter de les consommer en excès. On peut aussi les faire cuire à deux eaux. Les malades rénaux, hépatiques, arthritiques ou lithiasiques s'en méfieront.

Utilisations culinaires :
- jeunes feuilles en salades.
- feuilles âgées en légumes cuits comme les épinards, ou en soupe.
- jeunes inflorescences cuites à la vapeur et servies avec une sauce à la façon des asperges.

Autres recettes :
- Gnocchis verts.


chénopode bon-Henri

chénopode bon-Henri

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